Le polar littéraire existe, Joëlle Gardes vient de l’inventer avec « Le Charognard ». Elle s’est inspirée de son expérience de professeur à l’Université de Provence, puis à la Sorbonne, et de directrice de la Fondation Saint-John Perse, pour se livrer à une enquête fictive sur la personnalité d’une « vache sacrée » des lettres françaises. […] L’auteur utilise habilement sa connaissance intime du milieu pour en nourrir ce roman policer atypique où la littérature donne la clé de l’énigme.

Jean Contrucci, Le Nouvel Observateur, 17 janvier 2008

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Tous les ingrédients du polar classique sont ici réunis : une mort suspecte, un enquêteur et enfin un coupable. […] Mais Joëlle Gardes ne prend du polar que sa structure apparente et ses protagonistes et s’applique à l’élever à la dignité de la littérature. […] Elle parvient à créer chez le lecteur une conscience croissante du mal, qu’il saisit progressivement dans les méandres de ses personnages, mais peut-être aussi dans les profondeurs troubles de lui-même.

Ridha Boukhis, La Presse, Tunis, 27 octobre 2008