À perte de voix Éditions de l’Amandier 2014

Voici À perte de voix de Joëlle Gardes, dont la sensibilité féroce, la subtilité d’analyse […] et la grave légèreté ne peuvent qu’emporter l’adhésion des férus de beaux textes. En treize nouvelles d’inégale longueur, l’auteur – qui est aussi poète (j’ai toujours pensé que la nouvelle était un genre intermédiaire entre poème et roman) – nous donne un panorama assez étonnant des sentiments humains, et si, curieusement, on se souvient peu de ses personnages, c’est qu’elle est chacun d’eux ; et que, paradoxalement, nous sommes tous elle au moment où nous la lisons. Deux parties (Version rose, Version grise), qui ne se répondent pas de façon totalement symétrique, constituent ce recueil qui est aussi une réflexion sur le langage et l’écriture. Donc sur le mensonge, mais avec une rare légèreté. […] Redoutable observatrice des mœurs familiales […], excellente critique littéraire […] c’est aussi une intransigeante moraliste qui ne se retranche jamais derrière la « morale » sociale ou les faciles conventions. […] Décidément, certaines lectures nous rendent plus intelligents.
Jacques Lovichi, La Marseillaise, dimanche 4 mai 2014.
Nouvelle Parution – Histoires de Femmes
Septembre 2016 Poèmes de Joëlle Gardes dessins de Stéphane Lovighi Bourgogne éditions Cassis Belli à commander directement aux éditions Cassis Belli 8 rue Pierre Eydin, 13260 Cassis au prix de 15 euros + 3,20 euros de frais de port