Presse

La mort dans nos poumons

Extraits

Sous la conduite de Clémence, la narratrice de La Mort dans nos poumons (un court roman de Joëlle Gardes, rédigé à la première personne), le lecteur s’immisce dans les arcanes subtils d’une relation triangulaire. Celle qui prend corps autour d’un jeune couple, nouvellement marié, et dont Clémence semble être l’indispensable ressort.. […] Jusqu’au jour où une visiteuse, la mort, toujours inattendue, fait sa brusque entrée dans le jardin, au cœur du trio, et chamboule l’ordre pourtant bien ficelé et rôdé des rôles. […] Récit d’une grande et sobre tendresse que ce récit de Joëlle Gardes. Émouvant et riche d’une analyse fine et profonde des sentiments qui animent et lient ces deux femmes. Nourries l’une de l’autre. Grandies l’une par l’autre. Avec pour compagnes fatidiques… la souffrance, la maladie et la mort.

Angèle Paoli, www. terresdefemmes.com

Une lumière sèche, chirurgicale, sans pathos – la lumière verticale du tragique méditerranéen – auquel correspond, en adéquation à sa cruauté impavide, une écriture au scalpel, un dépouillement dans la lignée des moralistes du xviième, un constat sobre et sec à l’image du paysage de rocs – que seule la mer, dans sa présence charnelle, adoucit par instant – et qui dé-visage au sens originel du terme.

Claude Ber, Europe, printemps 2004