Ruines, éditions Via Valeriano , 1998

Un terrible jeu de miroirs. Un monologue intérieur qui se dédouble. Un espace linguistique habité de mots-sueur, de mots-saveur. La vie, la mort. Le cri. Ruines est un roman difficile. Aussi bien un récit, plus encore un état de textes croisés. Une forme en mouvement. Cela avance, se tresse, se déjoue, se noue à nouveau. Nous sommes emportés. Une parole-fleuve, resserrée pourtant, glisse. Le flux, la mer. […] Cela se lit et se savoure profondément parce qu’il y a sous la trame serrée, de la chair, du sang, de la vie.

Jeanine Baude, Europe, avril 2000